A Epagny, en cinquante années d'exploitation de la place, on en a déjà vu passer des machines volantes... mais en cette fin d'été, un O.V.N.I a été observé dans le ciel de l'aérodrome. « C'est une sorte de héron... » « non non, c'est un canard, je l'ai entendu ! », sur la terrasse du bistrot, on s'intriguait. Finalement, on s'en est amusé. Même au Musée d'Histoire Naturelle à Fribourg : « C'est une oie à tête barrée, qui n'a rien à faire ici. C'est une race d'Asie, capable de survoler l'Himalaya, elle s'est vraisem-blablement barrée de captivité ! ». Au zoo de Servion, le compte est bon. A la ferme de la Belle-Luce toute proche, on ne la connait pas, mais on insinue qu'elle devrait être comestible comme toutes les oies... Reste que le volatile, qui ne cachait pas un certain embonpoint sous son plumage, est ultra-performant, bien mieux que tout ce qui vole par là :
Wikipédia nous apprend ainsi qu'elle peut atteindre le FL330 (10 km d'altitude) grâce à une surface alaire et un poids légèrement supérieurs aux autres oies, ainsi qu'à une hémoglobine très particulière qui permet de fixer l'oxygène. Peu farouche, la belle a fini par disparaître du tour de piste comme elle était apparue... Plutôt que la casserole, on lui espère de très beaux vols ! A bientôt peut-être... Là-haut ?
Romain

Sources: Musée d'Histoire Naturelle à Fribourg, zoo de Servion, Wikipédia